Un travail au bénéfice des jeunes et de leurs parents
Isolément, institutions, services, professionnels ont peu de prise sur l’environnement des jeunes (écoles, familles, quartiers,…).
C’est parce que le changement est vaste et que la recherche des réponses à apporter aux questions d’éducation qui se posent aujourd’hui s’avère souvent complexe qu’il semble opportun d’unir nos compétences pour assurer ensemble un travail au bénéfice des jeunes et de leurs parents. C’est pourquoi nous accordons de l’importance au « travail en réseau » avec les différents acteurs qui, de par leurs fonctions sociales, éducatives, culturelles ou encore politiques, contribuent au bien-être du jeune et à la prévention des situations qui peuvent le conduire à la marginalisation et à l’exclusion sociale. S’indigner ne suffit pas, il nous faut construire les conditions du changement dans le concret de nos actions auprès des jeunes.
Les balises du travail en réseau
- Le code de déontologie en application dans le secteur de l’Aide à la Jeunesse. Ce code de déontologie fixe les règles et les principes qui doivent servir de référence tant à l’égard des bénéficiaires et des demandeurs de l’aide qu’à ceux qui l’apportent ou qui contribuent à sa mise en œuvre. Il garantit le respect de leurs droits en général et plus particulièrement celui du secret professionnel, de l’intimité des personnes, de leur vie privée et familiale, des convictions personnelles et des différences, ainsi que l’utilisation correcte des informations Il détermine en outre, la conduite, les devoirs et l’éthique professionnels qui doivent prévaloir dans l’action des intervenants du secteur de l’aide à la jeunesse.
- L’approche centrée sur les solutions, issue de la thérapie brève : un modèle de posture et d’interventions favorisant une prise en charge positive des situations problématiques, préconisant l’appui sur les ressources et les points forts des jeunes, de leurs proches.
- La recherche de l’intersectorialité: un processus intersectoriel implique des champs d’intervention différents, une inscription institutionnelle des participants, une dynamique de concertation, une visée commune, une volonté de travailler ensemble, un besoin de dégager des pistes par rapport à des situations questionnantes, une expertise ou des savoirs à partager.